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L'effet de sol

 

L'effet de sol est un phénomène aérodynamique qui concerne la portance et la traînée d'une surface en mouvement à proximité du sol, comme la voilure d'un aérodyne (portance aérodynamique) ou la face interne du plenum d'un navire à coussin d'air (portance aérostatique). L'effet de sol peut être utilisé pour générer une déportance dans le cas d'une voiture de course.

Dans le cas d’une F1 le but est de générer une déportante afin de créer un appui.

L'effet de sol est un phénomène aérodynamique qui concerne la portance et la traînée d'une surface en mouvement à proximité du sol, comme la voilure.

Le fond plat permet de diminuer la section de passage de l'air sous la voiture afin d'accélerer la vitesse d'écoulement de cet air sous l'auto ( effet Venturi) ce qui créer une dépression (loi de Bernoulli) et aspire le véhicule vers le sol.

L'effet venturi fonctionnera d'autant mieux que le plancher sera large, faute d'étanchéité latérale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déportance aérodynamique :

En sport automobile, l'effet de sol est utilisé pour augmenter l'adhérence (le grip) des pneumatiques (pour augmenter le niveau admissible de vitesse en virage, à l'accélération et au freinage). Le fond plat est entouré de jupes latérales pour canaliser l'air qui passe sous la voiture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme le fond plat se relève sur l'arrière, l'augmentation de la section entre le sol et le fond plat provoque une diminution locale de la pression de l'air qui plaque la voiture au sol. C’est également une des utilisations de l’effet Venturi.

 

Cette technique, développée par Colin Chapman, sur les Lotus 78 et Lotus 79, s'ajoute à la déportance aérodynamique des ailerons, qui eux ne sont pas en effet de sol. En Formule 1, l'effet de sol a été progressivement limité avant d'être banni en 1982, et l'emploi de jupes interdit, pour des raisons de sécurité pour le pilotes qui pourraient subir de graves séquelles et voir la mort en pilotant ce bolide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Brabham BT 46 B a démontré l'effet optimal de l'effet de sol ; sur cette monoplace de Formule 1 créée en 1978, la dépression recherchée entre le sol et le fond plat était assurée par une turbine d'aspiration entraînée par le moteur. L'efficacité de ce système était telle que la voiture ne participa qu'à un seul Grand Prix, le Grand Prix de Suède, pilotée par Niki Lauda qui remporta la victoire, avant d'être déclarée interdite en course.

La Chaparral 2J a été la première voiture de course équipée d'un tel système en 1970. Courant en Amérique du Nord en catégorie CanAm, elle fut elle aussi interdite en raison de ses trop grandes performances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une telle voiture atteindrait les limites de ce qu'un corps humain pourrait supporter, avec notamment une accélération latérale de 8 g en virage.

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